Je vous partage ici quelques unes des pensées
qui m’ont habitées, qui me traversent, qu’elles soient de moi ou d’autres…
« La spiritualité est comme une montagne: elle rassemble celles et ceux qui se dirigent à son sommet, de quelques arêtes ou faces qu’ils viennent… »
(E. Jeanneret, suite à une retraite en montagne avec des jeunes)
J’ai découvert ce secret: après avoir gravi une haute colline, tout ce qu’on découvre, c’est qu’il reste beaucoup d’autres collines à gravir » (Nelson Mandela, Un long chemin vers la liberté, Poche, 2002, p. 756).
Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu’il est possible de faire, et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir… (François d’Assise)
La croix est toujours au sommet. Dans le brouillard, c’est moi qui risque de passer à côté sans la voir… (E. Jeanneret)
Je vais en montagne pour l’effort, pas pour la performance, pour l’isolement, pas pour la file indienne, pour la beauté de la cordée, pas pour l’enfermement absurde sur une corde fixe (Pierre Pili, Chamonix-Langtang, Ed. du Mt-Blanc, 2018, p. 19).
« La collégialité n’engendre pas la vérité; la collégialité n’est que le partage de l’incertitude. » C’est beau mais ça ne me rassure pas beaucoup (Pierre Pili, Chamonix-Langtang, Ed. du Mt-Blanc, 2018, p. 55).
Petite phrase apprise en Albanie lors d’un voyage: « Ne jamais laisser quelqu’un venir à soi et repartir sans être plus heureux. » Tâche ardue s’il en est… (Pierre Pili, Chamonix-Langtang, Ed. du Mt-Blanc, 2018, p. 111).
Vocation. Quelles raisons peuvent bien pousser un individu bipède et sain d’esprit
à s’accrocher, tel un primate, aux parois les plus raides, en prenant des risques inouïs ?
C’est bien cette dernière notion qui attire :
« C’est vraiment une joie suprême de tout risquer pour un but qui n’en vaut pas la peine,
non pour lui-même, mais pour ce qu’il fait naître en nous. »
Il tempère ce concept en soulignant que certains peuvent
« se contenter de la beauté de la montagne,
de l’impression de solitude, du silence des hauteurs ».
(A. de Chatellus, cité par J.-L. Laroche, Montagnes Magazine 457, Août-sept. 2018, p. 16).
Tu as peut-être entendu parler de la Montagne sacrée. C’est la plus haute montagne de notre monde. Si tu atteignais le sommet, tu n’aurais plus qu’un désir, celui de descendre pour rejoindre ceux qui vivent dans la vallée la plus profonde. C’est pourquoi on l’appelle la Montagne sacrée (Khalil Gibran, Le sable et l’écume, in: Oeuvres complètes, R. Laffont, 2009).
Etj/06juin19
GFELLER Françoise says
Fantastiques les pensées, surtout celle d’E. Jeanneret !